Flashback sur confinements, un an après… Un second équinoxe de printemps confiné ! Et cet année, il fait plus froid que l’année dernière, vous ne trouvez pas ? Pour ma pars, je n’ai pas réussi à aller courir, toutes mes bonnes habitudes je les ai perdues. L’overdose du confinement et les mauvaises nouvelles quodidiennes des médias m’ont découragée, abatues. D’ailleurs de manière général, je sors moins mon appareil par manque d’inspiration contrairement à l’année dernière ! Un confinement de trop, une lassitude des mêmes mots et maux répétées à longeur de journée auront eu ma peau.
Créer en visio est pixélisé
Depuis le début du confinement, je n’ai jamais fait autant de visio qui me brouille la vue et m’applatit les fesses. Encore et encore, avec Alexandre nous avons fait une viso, comme nous ne pouvons pas sortir librement, notre temps à l’extérieur est compté en temps et en kilomètre. Mauvaise connexion, affligée et las de tout, je tente de prendre des photos avec mon portable et je fais des captures d’écran. Les gros pixels troublent la vue ! C’est une honte pour un photographe !!! Peur de rien la fille, j’avoue moi, la photographe pro qui aime la qualité plastique de la photo j’ai descendue d’un cran mais qu’importe c’est le moment et l’importance d’exprimer qui compte pour moi aujourd’hui !
Ma petite entreprise
Mon courage et ma ténacité m’ont lâchée en cours de route… Ma petite entreprise tient grâce aux aides de l’état qu’il faudra rembourser d’une manière ou d’une autre, ma petite entreprise connaît la crise… La vie parfois ne tient qu’à un fil, qu’à un coup de fil. Je me suis découragée au fur et à mesure des mois qui passent…
Le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, de l’aube à l’aube je ne cours plus, mon cœur s’affaiblit et nos cheveux poussent et le reste poussent aussi… J’avance à l’overdose des news, des réseaux sociaux et des mêmes mots qui reviennent sans cesse, j’ai fini par m’abonner à Netflix histoire de me changer les idées, ne plus voir les pub covid et de voyager sur un écran.
Mais je vais me reprendre, n’en doutez pas ! L’équinoxe est une période propice au nettoyage et je jette toutes mes attestations pour allumer le feu…
Les attestations
C’est une parodie, les attestations vous connaissez, vous en avez pleins les mains, pleins la voiture, pleins vos sacs et plein partout car il ne faut surtout pas l’oublier.
Comme les news à la télé, on en a une overdose. Covid 19, nombre de morts, pandémie, crise sanitaire, distanciation sociale, gestes barrières, vaccin, confinement, couvre-feu, masque, gel hydroalcoolique, re-confinement…
Manque de socialisation, perte de repères, manque de culture, manque de contact physique, on en devient fou et on se met avec Alexandre à dire n’importe quoi en visio avec une connexion de campagne. Skype essaye de traduire, on en rit et on se confine selon la traduction à distance dans le sauna.
Comment peut-on se projeter dans ce monde où tout est incertain et si fragile. On s’est mis à chanter la chanson d’Alain Bashung, « Vertige de l’Amour » et Alexandre a écrit son Bashung #covid.
Vertige du Covid !
Sras ou Covid 2019, nous voici confinés !
J’ai crevé l’oreiller,
J’ai dû rêver trop fort
Ça n’a pas commencé un jour férié… Allez on vous la chante 😉
Vertige du Covid !
Sras ou Covid 2019, nous voici confinés !
J’ai crevé l’oreiller,
J’ai dû rêver trop fort
Ça n’a pas commencé un jour férié
Quand Covid clappe dehors
Un policier verbalise un SDF
sur un carton d’Amazone
Vont-ils payer par manque d’adresse ?
Non mais t’as vu c’qui passe
J’veux le feuilleton à la place
Les banquiers vont prêter
Et évidemment se gaver sur deux générations
Mes circuits sont niqués
Puis y’a un truc qui fait masse
L’courant peut plus passer
Toi aussi remplis ton papier
Si tu te fais choper sans ton autorisation
Tu t’chopes des suées à Saïgon
J’m’écris des cartes postales du front
Toujours avec mon autorisation
Je continu à peindre la tranchée
Si ça continue j’vais m’découper
Suivant les pointillés…
Toi au moins t’auras pas connu ça !
RIP Bashung
Il y a encore de l’espoir comme les premiers pas d’une petite fille